Le 24 octobre 2012 à 15 heures 57 minutes et 3 secondes, un rongeur de la famille des Sciuridés, plus connu sous le nom d’écureuil roux (Sciurus vulgaris), se posait sous un arbre autour du lac du Bois de La Cambre/Terkamerenbos à Bruxelles. A la même seconde, une averse surprit un jeune couple assis à la terrasse d’un café de la rue Cler, à Paris. Au même instant à la Gare du Nord, à bord du Thalys 9461 en direction de Bruxelles-Midi, départ 16 heures 1 minute, un signal sonore indiqua la fermeture automatique des portes. Toujours à la même seconde dans le 7e arrondissement, au rez-de-chaussée gauche d’un appartement situé dans le quartier Saint-Thomas d’Aquin en fond de cour d’un immeuble du début du 19ème siècle, sur l’arrière-plan ‘Etoiles’ de l’écran 15 pouces d’un ordinateur, une fenêtre rectangulaire apparut affichant la fin du téléchargement d’un nouveau blog. Un son retentit et quelques clics plus tard, La petite Belge était née.
La petite Belge n’aime pas : les gens qui disent ‘Moi-je’, se brûler la langue avec son potage, faire la file pour les cabines d’essayage, devoir à quelqu’un qu’elle n’aime pas révéler son âge, le bruit de l’orage, les hamburgers sans fromage. La petite Belge aime : les gaufres de Liège, entendre son téléphone vibrer lorsqu’elle reçoit un message, poser ses mains sur le chauffage, être prise par la main sans qu’elle ne l’envisage, sentir la pluie tomber sur son visage.
D’origine bruxelloise, d’éducation Apple et d’inspiration parisienne, La petite Belge mène une vie simple et singulière. Issue de la génération Y, elle a connu le passage à l’Euro, l’invention du low cost et l’iphonisation de la société. Ayant renoncé à ses relations amicales douteuses et outrageusement ennuyeuses, elle favorise les rencontres insolites, surprenantes, plus ou moins scandaleuses, plus ou moins glorieuses. C’est une rêveuse, une babeleuse, une flâneuse, une aventurière très curieuse, très ambitieuse. A la fois isolée et hyper connectée, La petite Belge a une mission à haute responsabilité : s’immiscer dans l’existence inouïe des Belges à Paris pour tenter d’améliorer leur vie. Sans nulle impunité et avec une pointe de dextérité, elle met en lumière leurs personnalités variées, les invite à révéler leur créativité et à s’infiltrer dans les lieux discrets qu’elle a dénichés en hiver et en été – avec ou sans l’aide de la RATP !
Comme une entremetteuse secrète que nulle ne décèle, elle met son grain de sel en organisant des rencontres accidentelles, parfois passionnelles… Elle est fidèle, son identité presque confidentielle, alors laissez-la vous emmener avec elle…


2 Commentaires
Poster un commentairePetite belge aux grandes idées.. On ne peut que adorer !
Bravo à cette petite belge qui par ses premiers propos nous donne déjà envie
de la suivre peut être bien n importe oū !